Decaying Japanese Hospital in Kanto: Urban Exploration Relic Amidst Natures Reclaiming.
Decaying Japanese hospital reclaimed by nature in Kanto urban exploration.

Petites Cliniques Nippones Abandonnées

Les petites cliniques nippones, toutes en bois, qui s’écroulent paisiblement dans un coin de campagne sans emmerder personne.

Les habitués de ce site le savent : je suis un amateur d’hôpitaux abandonnés et ce sont mes friches préférés. Non pas les grandes structures bétonnées et presque vides comme l’on trouve en Europe, mais les petites cliniques nippones, toutes en bois, qui s’écroulent paisiblement dans un coin de campagne sans emmerder personne.

Mon premier article sur Les Hôpitaux Abandonnés du Japon a maintenant un an et demi et il est temps de rafraîchir le sujet. Alors suivez-moi, c’est parti pour une petite nouvelle petite balade à la découverte des haikyo !

La Cabane du Docteur (The Doctor’s Shack)

Suivant la très renommée Clinique de Nichitsu, c’est la “Cabane du Docteur” qui revient souvent sur la toile. Il faut le dire, sa situation est adorable : elle se trouve dans les environs de Nagoya entre un très vieux temple et une jolie rivière aux reflets bleutés. Un endroit de rêve pour une amourette d’une journée, au soleil, les pieds dans l’eau, et les cigales – “semi” Japonaises – qui chantent en fond…

Wooden Clinic of the Doctor's Shack

On rentre dans la vieille cabane. Elle sent le vieux bois et donne l’impression d’avoir été complètement oubliée ici. On le sait très bien pourtant : c’est une petite célébrité ! Mais elle ne semble pourtant en avoir aucune fierté. Elle moisit simplement et doucement sur une berge silencieuse où plus grand monde ne passe.

Reception at the Doctor's Shack

On passe la réception, et de derrière une ouverture (par lequel le pharmacien faisait passer les médicaments) l’on voit déjà le point d’intérêt de la vieille clinique. C’est en fait une sorte de vieille apothicaire, une pharmacie du passé, qui justement me rappelle une nouvelle fois l’univers Ghibli… la période d’avant-guerre, la campagne, et les Japonais occupés avec diverses activités.

Here it is !

Maintenant, dans cette pièce, il faut imaginer un docteur aux lunettes toutes rondes, sans le sourire. Il aime dégobiller les organes de ses patients à la serpe pour les analyser et ensuite, le soir venu, éclairé par la lune et de la petite lampe à huile posée sur son bureau, il concocte ses propres médicaments. Moment de calme et de concentration absolute pour ce spécialiste de la botanique. Ces produits ne sont pas toujours exactement destinés à guérir le patient directement, mais ce sont plutôt des expériences.

Abandoned Clinic of the Doctor's Shack

Les produits bruts qu’il utilise pour ses créations sont aujourd’hui pour la plupart considérés comme des poisons ou des drogues mais sont pourtant là, accessible à n’importe qui, les animaux comme les curieux. Et sûrement aussi que de vieilles bactéries se cachent encore dans quelques recoins de cette pièce ! Mais le lieu est respecté et plutôt en bon état, ce qui est un avantage incroyable du Japon en matière d’exploration.

Abandoned Medication of the Doctor's Shack

Notre visite est paisible, c’est une exploration calme, un peu la découverte d’un cabane de repos lors d’une randonnée. La seule vision un peu dérangeante est celle de cette poupée… mais le temps a rendu cet endroit bien plus beau et romantique qu’il ne l’était sûrement avant, c’est certain.

Les seuls habitant de cette clinique sont maintenant malheureusement une tribu de moustiques assoiffés de sang qui nous feront presque fuir en courant ! Sûrement que l’esprit de l’ancien docteur les habite. Brrr. Endroit merveilleux mais pas si inoccupé qu’il en a l’air !

Entrance of the Doctor's Shack

Après cette promenade de santé, il nous fallait quelque-chose d’un peu pimenté. Et ça tombe bien car justement mes amis explorateurs Japonais ont découvert une nouvelle clinique abandonnée ! Ils ne l’ont pas visité par “manque de temps” mais ils seraient très intéressés que j’aille y faire un tour (étrange, non ?). Bien que curieuse, l’opportunité est bien trop excitante pour être mise de côté. Allons-y !

La Clinique du Courageux

Lors d’un week-end dans les montagnes avec des amis, je me décide de faire un petit détour et de m’arrêter au lieu décrit par mes amis Japonais. La clinique est magnifique, avec de doux contrastes entre ses vieilles planches de bois et les arbres très vivants qui la recouvrent. On en fait le tour… mais tout est bien fermé. On se décide alors à frapper à la porte du voisin : peut-être le propriétaire habite toujours dans le village, ou peut-être ce voisin aurait-il carrément les clés ? Une visite avec autorisation ne nous dérange bien-sûr pas du tout.

Wooden House Clinic

Un Japonais en blouse de docteur en surgit : c’est une autre clinique ! Bizarre qu’il n’y ait pas d’écriteau, mais enfin. L’homme nous explique que le propriétaire de la clinique abandonnée est mort il y a une vingtaine d’années et que son fils vit à Tokyo. On en refait le tour en même temps et pendant que le vieux docteur nous parle, je manipule discrètement une vieille fenêtre… qui s’ouvre doucement en laissant sortir un épais et impressionnant nuage de poussière ! Le Japonais se met de côté, très inquiet, et nous demande aussitôt de la refermer. J’essai de prendre une photo vite fait mais il me fait les gros yeux, l’air plutôt très stressé et effrayé. J’ai comme le sentiment bizarre qu’il s’est passé quelque-chose dans cet hôpital ! En tout cas, pour aujourd’hui, c’est raté.

On décide alors d’y retourner le week-end en suivant à 4h du matin. Bien avant que le soleil se lève et surtout… avant que notre nouvel ami Japonais ne se lève !

The Kid

Week-end suivant. Dans la nuit, on s’approche de la vieille maison qui a maintenant des allures de vieille cabane hantée. On évite soigneusement les toiles d’araignées : ce sont des argiopes frelons, et leurs corps jaunes tout gonflés ne m’attirent guère. Et la voici enfin : la fenêtre, l’accès un vieil hôpital que personne n’a jamais visité. Derrière moi, la fenêtre du voisin, de laquelle on peut même deviner le couloir de sa maison avec les toilettes, la chambre, et le bureau. Wah. Il ne faut surtout pas faire de bruit…

J’ouvre la fenêtre délicatement. Nos masques nous protègent peu de la poussière mais au moins nous retiennent de tousser. On s’introduit rapidement et le plancher grince. Ça y est ! On est rentré. C’est le noir complet, il y a de la poussière partout, mais nous sommes super excités à l’idée de découvrir un nouveau lieu.

Medication at the Clinic Of The Brave

La maison-clinique est en fait plutôt normale : une chambre à coucher, une cuisine nippone typique, la salle du docteur et la pharmacie. Les médicaments sont aussi bien plus modernes que ceux de la Cabane du Docteur, ce n’est cette fois pas un apothicaire. Et tout est bien trop récent pour y trouver le Saint Graal des hôpitaux abandonnés Japonais : les organes abandonnés des feu-patients dans du formol ! C’était mon lugubre espoir 😉

Une autre curiosité nous attends cependant : dans la chambre à coucher se trouve une corde pendue au plafond… et à côté, la photo du docteur que je n’ai pas osé publier. Mais alors… ce docteur aurait-il mis fin à ses jours ici ?

Autre bizarrerie, la salle du docteur est recouverte de bandes de tissus dans tous les sens. Que s’est-il passé ici ? Je n’en ai malheureusement aucune idée. J’espère que quelqu’un pourra me l’expliquer toutefois.

Il nous reste l’étage à explorer, l’escalier plongé dans le noir. Qui ira le premier d’entre-nous ? Refroidi, effrayé, personne ne se décide. Pierre-ciseau-papier, je perds, je dois monter !

Doctor's Room at the Clinic Of The Brave

Il se trouve que l’étage est un peu mieux éclairé que le rez-de-chaussée finalement, et rien ne s’y trouve non plus ! Sauf à part une vieille radio et quelques autres broutilles. Le fils du docteur vivait probablement dans cette partie de la maison, et il a apparemment tout emporté. Bref, ça sera tout pour l’histoire de cette clinique. Plus de peur que de mal, plus de d’espoirs que de surprises… mais une expérience inoubliable. Une bonne montée d’adrénaline douce, ce haikyo. Et quand à ses mystères, ils resteront avec son fantôme…

La Clinique du Sergeant

La situation de cette clinique est incroyable : elle se trouve en plein milieu d’un quartier résidentiel calme mais très fréquenté. On y trouve aussi un temple et quelques entreprises.

Pourtant cette vieille clinique est là, la gueule béante, invitant les passants à s’y perdre. Étrangement pourtant, les locaux l’ignorent et ne la voient même pas. Le secret de sa position exacte est aussi plutôt pas trop mal gardé.

Entrance of the Sergeant Clinic

On rentre discrètement, mais nos allures de touristes sont une excellente excuses même si on était vu.

Melancholia at the Sergeant Clinic

Dès les premiers pas, on ressent une atmosphère lourde dans cet hospital abandonné. Un mélange de la chaleur, le bourdonnement des moustiques, et l’odeur de pourri. Ce lieu – à la différence des autres – n’est pas romantique, n’est pas non plus un challenge, et encore moins mystérieux. Et pourtant, il possède un peu de tous de ses aspects, à sa manière.

Googles at the Sergeant Clinic

Le caractère de ce lieu est plus noir, plus obscène, plus sale. C’est aussi un vrai bordel, légèrement vandalisé. Ce lieu doit être plein d’histoires et à mon avis les locaux les gardent pour eux, de peur à s’attirer le mauvais sort.

Dining Room of the Sergeant Clinic

Même vue du jardin, le bâtiment est horriblement moche : c’est une sorte de maison Japonaise qui s’est vu rallongée avec un gros bloc de béton. C’est en fait la partie avec la salle du docteur (vue un peu plus haut).

Flowers at the Sergeant Clinic

Mais la curiosité de cet hôpital se trouve définitivement à l’étage. Les escaliers ne tiennent quasiment plus debout mais l’effort en vaut la peine : en haut se trouvent plein de juteuses petites découvertes !

Disgusting Stuff at the Sergeant Clinic

Soigneusement étiquetés, chaque bouteille contient des organes qui semblent être tous similaires. Mais quel genre d’organe est-ce ? Je n’en ai aucune idée. C’est juste écrit formalin – du formol – en Japonais. Sur la droite, il est indiqué si le possesseur était de sexe masculin ou féminin, c’est tout. Ça me semble plutôt très petit…

Organs at the Sergeant Clinic

Après l’observation dans le détail de ces organes abandonnés, il se fait faim. Mais restez encore un peu ! Il y a encore deux spots sur notre trajet. Partons un peu plus dans la cambrousse cette fois.

Centre d’Isolement des Variolés

Nous nous trouvons maintenant sur la péninsule d’Izu, perdu entre deux montagnes, dans une forêt luxuriante. L’ambiance est à la “LOST”, on se sent perdu sur une île qui elle-même est au milieu de nulle-part… et c’est là que l’on tombe sur une ruine invraisemblable. D’autant plus lorsque l’on connait sa fonction : c’est un centre d’isolement pour les variolés, un sanatorium qui n’a que pour fonction d’écarter les malades du reste de la population, et de les laisser mourir loin de tout.

Entrance of the Small Pox Clinic

On marche dans les feuilles fraîches. La lumière est magique mais l’idée que le virus pourrait encore se trouver ici l’est beaucoup moins ! Qui sait, on pourrait même le ramener à Tokyo ?!? Relativisons un peu toutefois : le virus de la variole trouvé au beau milieu de la végétation n’aurait plus son pouvoir pathogène d’antan. On s’en tirerait avec une goutte au nez sûrement, et c’est tout 😉

On pénètre dans les entrailles de la bête de bois pour découvrir ses chambres. Il reste seulement des lits de pailles, des fenêtres bancales (qui tiennent encore debout), des lavabos et quelques petites babioles.

Magic Window of the Small Pox Clinic

Contrairement aux autres hôpitaux, rien ne s’y cache, mais peut-être beaucoup de fantômes ? Ils doivent être en train de courir partout en ce moment même, c’est vraiment dommage que je ne puisse pas les voir ! Mais attendez, j’ai justement une amie qui peut les voir… et son interview sera bientôt sur Totoro Times 🙂

Nice Day at the Small Pox Clinic

Une belle petite journée dans un petit coin de paradis avec un haikyo plein de mélancolie. Certain que les gens mourraient heureux ici, on repart avec le sourire.

La Clinique Blanche

Tout récemment, le monde des haikyo fut secoué par une nouvelle fournée toute fraîche de vieilles cliniques abandonnées secrètes. Il me faudra donc un 3ème article sur le sujet 🙂 Je garde les plus glauques pour plus tard, pour aujourd’hui finir avec une clinique qui a plutôt une bonne atmosphère : la Clinique Blanche.

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Pourquoi blanche ? Simplement car elle était toute blanche dans le passée. On peut encore voir les traces de peintures sur les planches de bois. Les traditionnels “Interdit de rentrer” s’y trouvent, placarder sur sa carcasse, mais on peut y lire aussi un autre message : “Danger d’effondrement”.  Bien-sûr ,c’est souvent le cas avec les haikyo… mais c’est la première fois que je le vois écrit.

Welcome to the White Clinic

On pénètre à l’intérieur. Directement, c’est la salle d’attente. C’est bien décoré, de beaux tableaux, des photos, et bien-sûr les inoubliables certificats et awards placardés sur les mûrs. Les calendriers indiquent tous 1992, mais il est possible que l’hôpital ait été arrêté avant cette année là. Pour une fois, il n’y a pas de pharmacie. Ce docteur devait sûrement envoyer ses clients à une pharmacie proche en prenant un petit pourcentage, comme cela se fait maintenant (au Japon en tout cas).

Please Wait

L’intérêt de cette hôpital, c’est tous les artefacts qu’il contient. Pas de petites potions magiques cette fois, mais un tas d’outils, des médicaments, un stéthoscope, un microscope, des centaines de seringues, le sac du docteur tout plein de vieille monnaie, de billets (et même étrangers), des analyses de sang (toujours sur leurs petites plaquettes)… il y a de quoi découvrir pour un docteur en herbe !

Doctor Bag
Stethoscope
Blood Samples at the White Clinic
Anti-Shock Seringes

L’hôpital est en effet bien endommagé et pas loin de s’écrouler : l’escalier qui mène à l’étage est en train de désosser complètement et on a l’impression qu’il va emmener toute la bâtisse dans sa descente en enfer en suivant. Mon ami Japonais en haut cependant alors je l’y rejoins prudemment. Le sol n’est vraiment pas stable, mais on fait attention… à chacun de nos pas…

Broken Windows
Unstable Floor

La dernière petite trouvaille dans ce haikyo c’est cet animal féroce qui semble plutôt être un mélange très bâtard. Un renard ? Un chien ? Une oeuvre du Docteur Frankein-san ? Vous saurez peut-être ? Il a l’air aussi curieux que nous ce p’tit rigolo.

Fox Rat at the White Clinic

Le soleil se couche et on s’extirpe silencieusement du vieil hôpital. La poupée qui le garde nous ignore complètement et c’est tant mieux : nous avons d’autres haikyo à fouetter alors c’est pas le moment de se faire accrocher par un mauvais esprit !

Scary doll of the White Clinic

Vous avez aimé ces 4 hôpitaux japonais abandonnés ? En prenant en compte les 3 de l’article précédent, vous avez peut-être un petit préféré, alors si c’est le cas faites-le nous savoir en commentaire ! Un prochain article viendra sur le sujet une nouvelle fois mais il présentera des hôpitaux beaucoup, beaucoup plus sombre… soyez prêt !

💕

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commentaires

  • Très belles images saupoudrées de textes qui les rendent tellement plus profondes (笑)

    Encore des Haikyo qui m’ont fait voyager 🙂 Merci pour ces fabuleux
    articles toujours aussi… psychédéliques x) ? (En même temps lire ça en
    écoutant de la Goa (http://www.youtube.com/watch?v=dX2w83uutqQ) à de
    quoi l’être ! xD)

  • Superbes photos comme d’hab !
    Gaffe, vous avez peut être trouvé la valise du Dexter Japonais avec les plaques de verre ensanglantées ^^
    Continuez comme ça, c’est génial !

  • C’est étrange, au delà de la qualité des photos, rien à redire dessus, je trouve l’ambiance étrangement glauque alors que la lumière est bien présente. Je ne serai pas vraiment décrire pourquoi. Tes autres articles ne m’avaient pas fait le même effet. C’est peut être l’aspect médical de l’article. C’est un milieu que je connais assez bien et du coup ça me fait bizarre.
    Dans tout les cas, bravo car les images sont toujours spendides et c’est toujours cool de voyager avec toi

  • Ah j’adooore !!!
    Ma préfèrée (bien que difficile à choisir) sera la clinique du courageux.
    L’envie d’en savoir plus me titille à chaque instant >3
    J’ai toujours eu ce sentiment d’aller plus loin dans la découverte. Et là, à chaque fois, j’en veux plus !
    Donc vivement les prochains haikyo :p

    • La Clinique du Courageux c’est celle qui m’a donné le plus de fils à retordre ! Que d’émotions ! Bon je m’attendais vraiment à des trucs de fou une fois à l’intérieur mais il ne faut pas trop en demander ^^

      Attends l’article suivant, je suis à 2 doigts de le publier puisque il est prêt… c’est du haikyo de haute-voltige 🙂

  • Chacune d’entre elle a sa propre ambiance et c’est très difficile de choisir. Mais celle qui me donne envie d’en savoir plus est la clinique du courageux. Cette corde est à la fois effrayante et pleine de mystère, je me demande vraiment ce qui à put se passer dans cette maison et cette famille. Mais les autres cliniques sont toutes aussi bien les unes que les autres. En tout cas, j’attend avec une très grande attention la partie 3. JE VEUX ENCORE VISITER DES CLINIQUES ABANDONNÉES!!! XD D’ailleur quand sors la prochaine partie?

    • Elle est curieuse cette clinique, n’est-ce pas ? Il est quasiment possible d’en faire une histoire comme j’ai fait avec la Maison Royale (tu as vu ces articles ?). La partie 3 il faudra patienter encore un peu car pour l’instant j’ai visiter seulement que deux cliniques intéressantes… mais peut-être une 3ème qui va arriver (on en a trouvé une dans de vieux papiers, maintenant il faut voir si elle est toujours là, non habité, et intéressante). Par contre avant ça il y aura la visite de l’Hôpital de Gunkanjima ! 😉

      • Oui j’ai déjà lu cet article, d’ailleurs j’ai trouvé cette histoire magnifique et un peu triste. Elle est certainement une des meilleurs histoires que tu es faites je pense. C’est vrai qu’avec beaucoup de recherche on devrait pouvoir reconstituer son histoire, si tu souhaite le faire je te conseil de commencer par le voisin pour avoir plus de détail. Par contre je ne sais pas si il voudra encore te parler XD vu les grands yeux qu’il ta fait quand tu as ouvert la fenêtre … Pour la 3éme partie j’attendrai patiemment … en lisant les autres histoires que je n’ai pas encore vu. En tout cas bonne continuation pour trouver d’autres cliniques 😀

  • La clinique blanche pour ma part! Très bien conservée. Et je ne sais pas, je suis resté scotchée sur la photo de la salle d’attente pendant un moment… On peut presque voir les gens assis là, ou quelqu’un entrer en blouse blanche…

      • Ha bah non alors. Comme moi tu as le défaut ( enfin je trouve que c’est un défaut ) de cadrer trop serré et c’est celle qui sort le plus du lot. J’ai aussi lu l’article sur Nara Dreamland. Je vais à la Nouvelle Orléans en octobre et tu m’as rappellé le parc de 6 flags. Malheureusement, je ne pense pas me risquer à y entrer. Ce serait bête de perdre mon visa à cause de ma curiosité! Je vais par contre voir si on peut avoir de chouettes vues de l’extérieur.
        Déjà que je n’ai trouvé aucun moyen d’entrer à Linda Vista Hospital. Pourtant j’avais proposé une somme d’argent conséquente pour carrément louer l’endroit comme pour un tournage. Je me demande combien l’équipe de Ghost adventures a donné!

        • On dit souvent qu’il faut “se rapprocher” quand on photographie. J’ai tendance à penser pareil que toi, il vaut mieux shooter wide pour que le visiteur puisse s’identifier et s’imaginer là, et comme tu l’as fait ici, la peupler de vie imaginaire 🙂 Beaucoup de photographes urbexeurs ne font que ça d’ailleurs, du wide, du wide, du wide (et une partie d’entre-eux, 100% en HDR). Je suis toujours un peu partagé ^^

          Tu devrais essayer de te faire des potes urbexeurs aux US, ils t’emmeneront sûrement, non ? Mais comme toujours, c’est un pari et c’est risqué. Mais tant que ce ne sont pas des infrastructures publiques en cours de fonctionnement (le métro !) je pense qu’honnêtement tu t’en tireras bien (avec une bonne vidéo, avec un peu de chance).

          • Je comptais sur des amis fans de films d’horreur pour le Linda Vista, mais ce n’était pas la motivation qui les étouffait… Après j’en connais en France, mais c’est des spéléo, ils ne font pas les choses a moitié. Et je n’ai pas vraiment le temps quand j’y suis de toute façon. Non, ici j’essaye de me renseigner sur les villes fantômes, et de trouver des gens motivés pour louer un 4X4 surtout pour les villes fantômes minières qui sont inaccessibles autrement. L’autre soucis, c’est qu’il y a beaucoup de rénovations ( tant mieux en même temps ) et que du coup les proprio ferment soigneusement les bâtiments ouverts autrefois. Heureusement il reste des lieux grands ouverts et peu dangereux, mais je suis sûre que je n’en connais pas les trois-quarts.

          • Qu’est-ce que je serai motivé moi si j’étais près de chez toi ! Mais j’y songeais, un jour bientôt, peut-être ? Je suis super intéressé par ces villes fantômes, l’atmosphère, surtout la nuit, il y a plein de vieilles voitures abandonnées aussi et même des paysages simplement superbes. Attends, j’arrive ^^

            Apparemment à Détroit ils font pas mal de ménage vu que certains endroits sont devenus dangereux, mal fréquentés, et bon, c’est aussi simplement une question de notoriété (bien que nous aurions des avis différents nous, eheheh).

          • Oui ils rasetn des quartiers entiers car trop cher a protéger. Je pense que c’est l’une des seules grandes villes du monde qui rétréci physiquement… Tu peux voir des articles sur mon blog sur quelques villes fantômes, sous le libellé “lieux étranges et uniques “

          • Laetitia, a Detroit ou j’habitais il y a 4 ans, la gare desaffectee est tres connue, accessible et impressionnante. Tu n’y feras pas de scoop mais y prendras du plaisir. Sinon ils rasent des quartiers residentiels (a Cleveland, Pittsburg, Flint aussi) mais il reste beaucoup d’usines, ateliers…
            Ca se trouve partout aussi a Boston, Baltimore, …

  • Encore une fort belle ruine,après l’établissement de bains,celà donne envie de venir faire une petite exploration,et pourquoi pas des photos…Immortaliser l’instant bancal,suspendre le temps!

  • C’est un véritable rêve photographique cette clinique !!! 😀 Les bocaux, les lits, tout ça… ya matière à faire un film d’enfer là dedans !

  • Eh bien je suis vraiment heureuse d’être tombée sur toi ! J’aime énormément le Japon, j’ai des amis là-bas et j’espère pouvoir y retourner rapidement. Tes photos ont un magnifique rendu, elles sont de super bonne qualité. Et j’aime ta façon d’écrire, du coup, j’ai délaissé mes révisions depuis un peu moins d’une heure pour parcourir ta page… Va falloir que je m’y remette d’ailleurs. Bref je suis heureuse, tu m’as refilé la pêche, et je te suis désormais !

    • Et je suis ravi que tu me sois tombé dessus :p Merci beaucoup de me suivre ! Il va maintenant falloir vraiment que je prépare une suite à cette série car on dirait que cette article est devenu l’un des plus populaires. Tant mieux car il semble que ça soit la bonne saison pour les cliniques abandonnées, elles poussent dans tous les sens au Japon en ce moment ^^

  • Etant en fac de sciences, je m’attendais à avoir un matériel dernier
    cri, ou tout du moins pas trop ancien. Mais quand je vois et reconnaît
    ce magnifique microscope je me sens totalement lésée !!

    Tes photos sont incroyables, merci pour ce blog !

  • Étant en fac de sciences, je m’attendais à avoir un matériel dernier
    cri, ou tout du moins pas trop ancien. Mais quand je vois et reconnais
    ce magnifique microscope je me sens totalement lésée !!

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Qui est Jordy Meow ?

Jordy Meow

Je suis Jordy Meow. Photographe le jour, développeur la nuit. Parfois le contraire.

Je vis au Japon et j’explore les lieux insolites, abandonnés, mais aussi les beaux paysages et petits villages.

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